Les difficultés rencontrées par les réformes de Deng Xiaoping renforcent cependant les tensions : pour éviter que l'ouverture économique n'entraîne une réforme politique, le régime chinois se replie idéologiquement et met en avant des thématiques nationalistes dans lesquelles le Japon prend une nouvelle importance, notamment sur des questions historiques[4]. Les avions devront notamment fournir leur plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et maintenir des communications radio. À la suite de la signature du Traité de paix et d’amitié avec la Chine en 1978, le Japon débute un programme d’aide publique au développement envers la Chine en 1979, qui ne cessera qu'en 2018. La prise de contrôle de la Mandchourie par l'Union soviétique avait également permis aux communistes chinois d'affermir leurs bases dans la région, les nationalistes n'y ayant pas de troupes. Il a revanche rendu hommage hommage aux victimes du conflit et a appelé à la paix : " Je n'oublierai jamais le fait que la paix et la prospérité dont nous jouissons actuellement découlent du sacrifice de vos vies", a-t-il déclaré à l'adresse des Japonais disparus pendant la guerre du Pacifique. Elles furent défaites à Taiyuan et ne parvinrent pas à empêcher les Japonais de conquérir la partie nord du Shanxi. Entre 1931 et 1937, même s'il y avait de fortes tensions, il n'y avait pas de conflit militaire en dehors de la Mandchourie (sauf pour ce qui concerne le bref affrontement de Shanghai, début janvier 1932). Le conflit sino-américain décourage les dépenses d'investissement de la Chine, ce qui jette un froid sur l'économie du Japon via le ralentissement des exportations de biens d'équipement. En effet, le mémorial rend hommage à An Jung-geun, jeune nationaliste meurtrier de l'ex premier ministre japonais Ito Hirobumi. Selon Yoshihide Suga, porte-parole du gouvernement, Shinzo Abe a expliqué à Xi Jinping qu'il faudrait développer les relations nippo-chinoises en revenant aux relations stratégiques mutuellement bénéfiques d'avant la montée des tensions territoriales en mer de Chine orientale[75]. Parmi ces navires, il y avait deux frégates, deux destroyers, deux navires de secours pour sous-marin et d’un navire de ravitaillement[43]. En décembre 2011, les deux pays concluent des accords bilatéraux destinés à faciliter et renforcer le commerce et les investissements, à la suite d'une réunion entre les premiers ministres Yoshihiko Noda et Wen Jiabao[113],[114]. Certains Chinois parlent même de 1931, avec l'épisode de l'occupation de la Mandchourie, mais la date de 1937 est retenue. Dans le même temps, cette escalade des tensions entre la Chine et le Japon a influencé la perception des Japonais et des Chinois : 92,8 % des Japonais ont une impression mauvaise, ou relativement mauvaise de la Chine, et 90,1 % des Chinois se prononcent de la même manière vis-à-vis des Japonais, selon le sondage annuel réalisé par le quotidien chinois anglophone China Daily et l'institut japonais Genron NPO. Yoshihide Suga, secrétaire général du Cabinet et porte parole du gouvernement a déclaré que « Cette initiative coordonnée de la Chine et de la Corée du Sud fondée sur une vision orientée [de l'histoire] ne contribue pas à la paix et à la stabilité Â» en Asie. FRANCE 2 Plusieurs rassemblements ont tourné à l’émeute : des magasins japonais ont été saccagés par des manifestants et des voitures de marque japonaise ont été vandalisées[34]. En Chine, de nombreux historiens évoquent même que le chiffre pourrait être comparable aux 27 millions de morts en URSS, car l'ampleur du conflit et ses dévastations furent similaires. Cependant, la brutalité de leurs méthodes les rendit très impopulaires et empêcha les administrations pro-japonaises d'apparaître comme autre chose que des instruments de propagande. Celui-ci cherche à se libérer de sa dépendance en cherchant de nouveaux fournisseurs au Viêt Nam, au Kazakhstan, au Brésil, au Canada et en Mongolie[110],[111]. L'armée chinoise exploita son avantage en déclenchant le 4 août une contre-offensive dans le Guangxi. Le quotidien à gros tirage Huanqiu Shibao a émis la proposition de dresser une liste noire des politiciens japonais s'étant rendus à Yasukuni et de ne pas les accueillir en Chine pendant cinq ans[96]. Dans le même temps, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et l'Australie ont fait savoir qu'ils ne reconnaissaient pas cette zone aérienne d'identification[92],[93]. En échange, les Britanniques devinrent détenteurs des réserves chinoises d’argent-métal. Les puissances étrangères hésitaient à fournir un soutien très important — à moins d’avoir des raisons stratégiques — car elles estimaient que les Chinois allaient perdre la guerre. De plus, Tchang ne pouvait pas encore risquer une guerre totale contre des armées japonaises bien entraînées, équipées et organisées. La dernière modification de cette page a été faite le 30 novembre 2020 à 18:23. Le conflit en mer de Chine méridionale implique différentes îles et archipels de la mer de Chine méridionale revendiquées en totalité ou en partie par la République populaire de Chine, la République de Chine, le Viêt Nam, les Philippines, la Malaisie et Brunei.Cette rivalité apparaît également dans le nom utilisé pour désigner la mer de Chine méridionale. La Corée du Sud également exprimé ses « regrets Â», car la nouvelle zone inclut le rocher immergé appelé Ieodo, revendiqué par la Chine qui l'appelle Suyan[89]. Ce à quoi la Chine a commencé à répondre à partir du 29 novembre en envoyant des chasseurs[94]. Si Okinotorishima est considéré comme une île par le Japon, la Chine considère qu'il s'agit uniquement de rochers, et que le Japon ne peut pas établir autour d'eux une zone économique exclusive (ZEE) selon l'article 121 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer[15],[16]. Au cours du sommet de l'APEC de 2013 à Bali qui s'est tenu du 7 octobre au 8 octobre, Shinzo Abe et Xi Jinping se sont rencontrés une deuxième fois. En mars 1940, afin de renforcer l'efficacité de l'administration chinoise pro-japonaise, les Japonais créèrent un gouvernement central chinois en fusionnant les différents gouvernements collaborateurs régionaux. Néanmoins, ce nouveau bâtiment est une marque de prestige avec une portée symbolique importante[11]. Shinzo Abe a dépêché à Pékin le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Akitaka Saiki afin de tenter de désamorcer les tensions entre les deux pays, le 31 juillet 2013. À la fin 1941, le général japonais Yasūji Okamūra obtint du quartier général impérial l’autorisation de mettre en action la Politique des Trois Tout (三光作戦, Sankō Sakusen?, « tue tout, brûle tout, pille tout »), une stratégie de la terre brûlée conçue à l'origine comme une opération de représailles à l'offensive des cent régiments menée par le Parti communiste chinois. La Chine abandonne également sa souveraineté sur la Corée qui devient colonie japonaise. La Chine est le premier marché d’exportation des entreprises japonaises. Pour se placer en position de force, Pékin a annoncé en juillet 2010 qu'elle souhaitait diminuer de 72 % l'exportation de terres rares vers le Japon. Le 9 septembre, au cours d'une cérémonie à Nankin, Yasūji Okamūra, chef des forces armées japonaises en Chine, remit officiellement au général He Yingqin, ministre chinois de la Guerre, l'acte de reddition de ses troupes. En juillet 2015, le Japon prend également position sur le conflit en mer de Chine méridionale, estimant que la Chine tente de passer en force pour prendre le contrôle de zones disputées, et l'accusant d'y mener d’énormes opérations de remblaiement, transformant des récifs coralliens en ports et en infrastructures diverses, afin de gagner du terrain sur l’eau et d’étendre leur souveraineté au grand dam de leurs voisins[18]. Le 20 décembre, les autorités chinoises ont annoncé ne plus vouloir recevoir le premier ministre japonais. Cependant, d'autres historiens la font commencer à l’incident de Mukden du 18 septembre 1931 (même si la guerre commence officiellement en 1937) quand la Kantôgun envahit le Nord de la Chine et y créa l’État fantoche du Mandchoukouo en février 1932, continuant ainsi en Chine l'expansionnisme du Japon. Toutefois, la conviction avec laquelle Pékin entend protester contre Tokyo est plus affirmée que durant les décennies précédentes. En mars 2011, la Chine porte plainte contre le ministère japonais de l'éducation à cause de manuels scolaires présentant les îles Senkaku comme japonaises[28]. De plus, la Chine a indiqué qu'elle ne participerait pas au sommet tripartite Chine-Corée-Japon prévu en mai qui sera annulé[58]. Leur but était de mettre en place des gouvernements locaux favorables aux intérêts japonais. Les estimations quant au nombre de Chinois tués dans le massacre de Nankin varient généralement entre 65 000 et 350 000, selon que sont considérés uniquement les habitants de la ville ou des environs immédiats qui s'y étaient réfugiés[2]. Mais, malgré de nouvelles offensives japonaises, la résistance chinoise continuait. Néanmoins, elle marque un tournant dans la politique de défense japonaise[48]. À partir du printemps 1942, l'aviation américaine s'engagea officiellement, remplaçant les Tigres volants et installant ses bases en Chine, tandis que les troupes chinoises intervenaient aux côtés des Américains dans la campagne de Birmanie, sous les noms de code Force X et Force Y. De nos jours, les manuels scolaires citent encore le massacre de Nankin, mais brièvement, et sans évoquer le nombre des victimes[31]. Les villes de Pékin et Tianjin furent prises début août. Le Premier ministre du Japon, Shinzō Abe, a réalisé une visite en Chine, du 25 au 27 octobre 2018 afin de « confirmer un renforcement de la coopération économique bilatérale, tout en mettant de côté les questions [...] touchant à la géopolitique Â»[115]. Cet isolement (sakoku) dura 200 ans, jusqu'à ce que le Commodore Matthew Perry force le Japon à s'ouvrir à l'Occident avec la convention de Kanagawa en 1854. Les États-Unis fournirent 1,6 milliard de dollars de matériel dans le cadre du Lend-Lease signé en mars 1941 (4e rang des nations aidées par ce programme). Cependant, le ministre des affaires intérieures Yoshitaka Shindō, tout comme 160 parlementaires, s'est rendu au sanctuaire. Le même jour, Yang Jiechi a accusé à l'ONU le Japon d'avoir volé à la Chine les îles Senkaku. Lors du procès tenu par les Soviétiques à Khabarovsk en 1949, des accusés comme le major général Kiyashi Kawashima déclarèrent qu'au moins 40 membres de l'unité 731 avaient participé en 1941 et 1942 à des opérations par lesquelles des puces contaminées par la peste avaient été larguées au-dessus de la région de Changde, y causant des épidémies[6]. Les années 645 et 646 sont marquées par un sanglant coup d'État, au cours duquel le clan Soga est écarté du pouvoir. Le 14 mai, le ministère japonais de la défense a annoncé avoir repéré un bâtiment de type sous-marin à proximité des eaux territoriales d'une des îles d'Okinawa. Entretien avec Valérie Niquet (1/2). En 2010, le PIB de la Chine dépasse celui du Japon et le pays devient la seconde puissance économique mondiale, une opposition à donner une aide publique à la Chine grandit alors au Japon et conduit à une baisse rapide du montant fourni. Il cherche également à produire de nouveaux matériaux à base de métaux moins rares ainsi qu'à perfectionner le recyclage des produits électroniques[112]. Les Japonais comptabilisèrent un million et cent mille victimes y compris les blessés graves et les disparus. Durant plusieurs décennies, la seconde guerre sino-japonaise a fait l'objet de traitements diamétralement opposés dans les historiographies respectives des « deux Chines ». Le début de l'ère Shōwa vit le jeune empereur du Japon et son gouvernement tomber sous la coupe de généraux affairistes et rivaux comme les daimyos de l'Époque Sengoku, n'hésitant pas à recourir à l'assassinat de leurs collègues devenus ministres qui s'opposaient à eux. De nombreux étudiants en provenance du Japon viennent en Chine durant cette période où la pensée chinoise s'est fortement ancrée dans ces pays considérés par la suite « de culture confucéenne Â». Ce désistement fait suite à l’annulation de la participation des quatre grandes banques nationales chinoises la semaine d'avant[42]. Les îles Senkaku (尖閣諸島, Senkaku-shotō? En août 1940, les troupes communistes surprirent les Japonais par une offensive de grande ampleur dans le Nord de la Chine, qui se traduisit par des combats jusqu'à la fin de l'année. Le 24 septembre 2012, la presse chinoise a célébré le lancement du premier porte-avions chinois, le Liaoning Le 16 octobre, sept navires de guerre chinois se sont approchés à moins de 50 kilomètres de l’île d’Okinawa. En 1952, le Japon et la République de Chine (Taïwan) signent un accord de paix : le traité de Taipei. Le 5 décembre, le croiseur lance-missiles américain USS Cowpens a été forcé de manœuvrer pour éviter d'entrer en collision avec un bâtiment de la Marine chinoise qui lui avait coupé la route avant de s'arrêter. Cette visite a immédiatement conduit à la convocation par Pékin de l'ambassadeur Japonais en Chine. Or, la poursuite du processus de développement en Chine fait qu'elle commence à rattraper le niveau de technicité du Japon, entraînant un changement de modèle économique, dit « des sauts de grenouilles Â», avec une division internationale du travail plus horizontale et une interdépendance économique accrue entre les pays asiatiques (le Japon exportant des biens d’équipement et des produits intermédiaires, la Chine des produits finis)[106]. La victoire du clan Soga permet au bouddhisme de devenir religion officielle à la cour en 587. En 1944, la situation japonaise se détériorait rapidement : afin de reprendre l'avantage, leurs troupes lancèrent l’opération Ichi-Go pour prendre les bases aériennes chinoises et américaines qui les menaçaient, ce qui leur permit d'occuper les provinces de Hunan, Henan, et Guangxi. Wang Jingwei, ancien chef du Kuomintang et ancien Premier ministre, en prit la tête en se présentant comme le seul dirigeant légitime de la République de Chine. Le Japon a refusé de revenir sur sa décision de nationaliser les Senkaku et la Chine a accusé Tokyo de "violation flagrante de l'intégrité chinoise"[37]. L'URSS de Staline se fait attribuer le sud de Sakhaline, les Iles Kouriles, Moukden, ancienne colonie russe, et Dalian. Les relations entre la Chine et le Japon connaissent également un déclin supplémentaire pendant la Révolution culturelle. Ce budget n'avait pas connu de hausse depuis 2002. Optimistes sur leurs chances de terminer rapidement le conflit, les Japonais allèrent jusqu’à envisager, dans les premières semaines, de gagner la guerre en trois mois[1] : malgré les victoires initiales du Japon, la guerre dura huit ans, l’empire se trouvant contraint de gérer un territoire très vaste et non stabilisé. Ce nom changea un mois après en « incident chinois » (支那事変, Shina jihen) bien que la presse utilisa également parfois le terme « incident sino-japonais » (日華事変, Nikka jihen). Les îles Kouriles sont l’objet de frictions entre le Japon et la Russie, les îles Senkaku attisent les rapports houleux avec la Chine et le conflit Nippo-Coréen est alimenté, entre autres, par des revendications sur les îles Takeshima ou Rochers Liancourt, deux îlots situés en mer du Japon. Quoiqu’il soit peu probable, ce scénario n’est plus exclu depuis que le gouvernement japonais a procédé au rachat des îles Senkaku (ou Diaoyu, selon les Chinois). À compter d'octobre 1937, ces autorisations furent accordées par le quartier général impérial, sous la direction de l'empereur. Après l'invasion par des armées japonaises, rivalisant entre elles, d'une grande partie du territoire de la République de Chine (1912-1949), la seconde guerre sino-japonaise se termine en même temps que la Seconde Guerre mondiale, après la capitulation du Japon consécutive à l'explosion de deux bombes nucléaires américaines sur son territoire. Le 14 mars 2013, Xi Jinping a été désigné président par l'Assemblée nationale populaire chinoise. Le 27 août, une nouvelle incursion a eu lieu, au lendemain d'un discours de mise en garde du Japon envers la Chine[72]. Cette ZEE couvre environ 400 000 km2, avec de nombreuses ressources halieutiques et très certainement des gisements minéraux (manganèse, cobalt, lithium)[17]. Le chinois[Lequel ?] Si l'historiographie de Taïwan ne mettait l'accent que sur les actions militaires du Kuomintang, en réduisant celles des communistes à la portion congrue, l'enseignement en République populaire de Chine tendait à ne mentionner que les faits d'armes et la guérilla des communistes, passant sous silence l'importance des nationalistes. De plus, le budget de la cyberdéfense devrait être porté à 184 millions d’euros. La bataille ayant duré plus longtemps que prévu, le Japon décida de prendre Nankin, la capitale de la République, où 200 000 soldats impériaux écrasèrent les troupes chinoises déjà durement ébranlées par les combats à Shanghai. Toutefois, le remplacement au poste de Premier ministre du Japon de Junichiro Koizumi par Shinzo Abe permet l’organisation avec Hu Jintao d’un sommet bilatéral, en septembre 2006, permettant d’aplanir les différends entre les deux États. C'est la première fois que la Chine dépêche des bâtiments appartenant à cette unité. Les relations entre la Chine, civilisation plurimillénaire ayant influencé tout l'Extrême-Orient, et l'archipel du Japon, qui a reçu au premier chef cette influence culturelle, ont une histoire marquée par des échanges et des rivalités incessantes. Au tout début du conflit, en juin 1937, la guerre sino-japonaise fut baptisée sous le nom « incident de la Chine septentrionale » (北支事変, Hokushi jihen), terme désignant aujourd'hui l'incident du pont Marco Polo. En 1958 eut lieu cependant l'évènement de Nagasaki : lors d'un rassemblement philatélique organisé sous les auspices de l'organisation d'amitié sino-japonaise, un jeune Japonais appartenant à un groupe d'extrême droite abaissa le drapeau chinois de la République populaire de Chine ; un mois avant, le premier ministre Nobusuke Kishi avait déclaré que si un tel évènement se produisait il ne pourrait pas être possible d'appliquer le Code Criminel relatif aux dommages envers les drapeaux étrangers, puisque le Japon ne reconnaissait pas le gouvernement sur le continent. Déclenchement du conflit et défaites chinoises, Premières implications des puissances étrangères. Dans le contexte de l’alliance militaire nippo-américaine, la déclaration conjointe américano-japonaise de février 2005, dans laquelle les deux gouvernements ont exprimé leur « intérêt stratégique pour une résolution pacifique de la question de Taïwan Â», entraîne d’importants mouvements antijaponais en Chine en mars et avril 2005. Des organisations nationalistes japonaises contestent l'existence du massacre ; l'ancienne ministre de la Défense et députée Tomomi Inada tient des propos négationnistes et estime nécessaire de « rétablir l’honneur du Japon face aux injures infondées de la Chine Â». La marine japonaise devrait aussi commander 3 nouveaux navires, dont un destroyer, et un sous-marin à propulsion classique et un bâtiment de sauvetage pour les submersibles[73]. De plus, elle espérait que tout conflit entre le Kuomintang et les Japonais aiderait le Parti communiste. Cependant, la Chine conditionne l'organisation d'un sommet entre Shinzo Abe et Xi Jinping à des "gestes concrets", à savoir la reconnaissance par le Japon d'un conflit territorial autour des Senkaku. Chocs de forces conventionnelles et actions de guérilla se succédèrent tandis que le conflit s'éternisait. Il n'a mentionné dans son discours à l'occasion du 68e anniversaire de la capitulation japonaise, aucun regret vis-à-vis des actes commis par le Japon dans les années 1930 et 1940. Le lieutenant-général Joseph Stilwell devint chef d'état-major de Tchang Kaï-chek, mais leur inimitié rendit leur collaboration difficile. Il s'agit d'une sorte de "téléphone rouge" comme celui qui avait été installé entre les États-Unis et l'URSS durant la Guerre froide[74]. Le ministère de la défense juge dans ce livre blanc important d’augmenter la capacité des Forces japonaises d'autodéfense à dépêcher des troupes dans des régions reculées et de mener des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis pour que les Forces japonaises d'autodéfense se préparent à reconquérir toute île reculée qui serait perdue. Des centaines d'entreprises et de restaurants japonais ont mis leurs employés en congé par précaution. À partir de 2004, une série d'incidents autour des îles Senkaku ravivent le conflit territorial autour de cet archipel et provoquent des tensions diplomatiques et nationalistes entre les deux pays ainsi qu'une relance de leur course aux armements[19],[20]. La période Yamato (250 - 710) est le début d'un véritable État japonais, et des relations entre les deux pays. Le 19 janvier 2014, Shinzo Abe a appelé la Chine et la Corée du Sud à un sommet pour avoir des discussions "franches" et résoudre les tensions nées de disputes territoriales ou liées à l'histoire[99]. Les puissances alliées exigent que le Japon rende Taïwan à la République de Chine à partir de trois documents juridiquement contraignants : les proclamations de la Conférence du Caire de 1943, la Conférence de Potsdam et les Actes de capitulation du Japon[3]. Après la chute du Shanxi, la guérilla communiste demeura active dans le nord-est, alors que les nationalistes concentraient leurs activités dans le sud-ouest. Elles sont cependant plus proches de l'îlot de Pengjia appartenant à la République de Chine (Taïwan), situé à 140 km[13]. Dans le même temps, la Bourse de Shanghai s'est effondrée. Dans le cadre de ses efforts pour se rapprocher de Taïwan, la Chine communiste honore désormais également la participation des nationalistes au conflit contre les Japonais[8]. Le programme s’est principalement concentré ces dernières années sur les questions ayant un effet direct sur le Japon, comme la pollution atmosphérique, le contrôle des maladies contagieuses et la sécurité alimentaire, et a le plus souvent été accordée sous forme de coopération technique[105]. La hausse est certes modeste, notamment par rapport à celle que connaît le budget de la défense chinois, habitué aux taux de croissance à deux chiffres. Il a expliqué que « Malheureusement, nous n'avons aucune feuille de route explicite avec la Chine. Le Quotidien du Peuple a dénoncé une "résurgence du militarisme japonais". L’Allemagne nazie, jusqu’en 1938, et l’Union soviétique jusqu'en 1941, fournirent un important soutien technique aux forces chinoises. Malgré la défaite des Japonais, le conflit contribua à affaiblir le gouvernement nationaliste de la République de Chine, dont les troupes avaient été durement éprouvées par les combats, l'économie du pays étant par ailleurs ruinée. Après la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les deux pays semblent s'apaiser[4]. Selon une enquête du Yomiuri Shinbun et de Xinhua en 2009, 50 % des Chinois estimeraient que les relations bilatérales sont bonnes, et 43 % mauvaises, contre respectivement 45 et 47 % des Japonais[21]. Les appareils chinois ont volé de la mer de Chine orientale jusqu'à l'océan Pacifique, aller et retour, mais ils ne sont pas entrés dans l'espace territorial japonais[82]. Suite à cette victoire, il lie une alliance avec l’Angleterre qui le conduit à empêcher les armées russes de progresser en Corée. En Chine, les manuels scolaires retiennent la date de 1937, pour les débuts de la Seconde Guerre mondiale, où le pays fut concerné au premier plan. Le Premier ministre Shinzo Abe avait pris la tête en 1997 d'un groupe de députés qui entendaient faire « supprimer des manuels scolaires les descriptions sur le massacre Â». L’histoire du conflit de souveraineté entre la Chine et le Japon à propos de l’archipel des Senkaku ou Diaoyu (cf. Au cours des années 1930, plusieurs chefs de guerre japonais, agissant de leur propre initiative et contrairement aux ordres reçus, envahissent des parties du territoire chinois, constituant des préludes au déclenchement officiel de la seconde guerre sino-japonaise, et y étant parfois inclus : l’invasion japonaise de la Mandchourie par le colonel puis général Seishiro Itagaki en 1931, qui aboutit à la création du Mandchoukouo, et la Guerre de Shanghai en 1932. Cette politique, selon l’historien Mitsuyoshi Himeta, entraîna la mort d’environ 2,7 millions de civils chinois. Dans les années 1980, cette aide se concentre sur le développement des grandes infrastructures, et dans les années 1990, sur les systèmes d’approvisionnement en eau et en gaz, et sur les mesures de réduction de la pauvreté. Le 13 décembre, un avion chinois de modèle Harbin Y-12 survole l'île Uotsuri, ce qui est qualifié d'« extrêmement regrettable Â» par les autorités japonaises mais de « parfaitement normal Â» par les autorités chinoises[45]. Le porte-avions chinois Shi Lang peut-être opérationnel dans cinq ans, Le premier porte-avions chinois fait ses débuts en mer, Détails du site d'élevage: Agincourt / Peng-chia-Hsu, Le Japon dénonce les ambitions maritimes de la Chine, Répercussions éparses après l'affaire des Diaoyu/Senkaku, Liaison entre la Chine et le Japon pour éviter de nouvelles crises, Crise des îles: manifestations en Chine et au Japon, Chine-Japon : l'entente impossible? La seconde guerre sino-japonaise est un conflit militaire qui dura de 1937 à 1945, et débuta à la suite de l'invasion de la partie orientale de la Chine par l’Armée impériale japonaise. Il ordonne alors à son armée de rentrer au pays. Selon WikiLeaks, le Japon mettrait sur pied depuis 2008 un service de renseignement extérieur rattaché au Naichō, dont la cible prioritaire est la Chine et son allié nord-coréen[7]. Dès août 1945, les États-Unis tentèrent d'éviter un nouvel embrasement en Chine en organisant à Chongqing des pourparlers, auxquels Tchang Kaï-chek et Mao Zedong assistèrent. Il a déclaré qu'il s'était rendu compte, au cours de ses dernières rencontres avec des dirigeants de la région, qu'ils comptaient sur le Japon pour mener une offensive diplomatique contre une stratégie chinoise jugée de plus en plus brutale. Afin d’appuyer la politique anti-communiste de Tchang Kaï-chek, l’Allemagne fournit, jusqu’en 1938, une grande partie des importations d’armes. Cependant, les îles Ryūkyū ne redevinrent pas indépendantes. Le jeudi 18 octobre, à l'occasion du Festival d'Automne, Shinzo Abe a fait don d'un objet rituel au Yasukuni.