À partir de 484, Xerxès planifie l'invasion de la Grèce, ne laissant rien au hasard. Cependant, Alexandre se voit répondre que « tant que le soleil suivrait son chemin habituel »[134] les Athéniens ne feraient pas alliance avec le souverain perse. Elle est gouvernée par … Cette institution facilite les échanges nécessaires à une révolte commune. Les Cariens se ressaisissent et infligent une grave défaite aux Perses à l'automne suivant à Pédassos. De 487 à 486, Athènes tente en vain de s'emparer de sa vieille rivale Égine, tandis que Sparte continue sa politique hégémonique dans le Péloponnèse, devenant ainsi la cité la plus puissante de la Grèce. Xerxès reprend sa progression sur mer et sur terre. Le 28 septembre 480 av. La révolte de l'Ionie représente un épisode décisif vers la confrontation. Xénophon, également athénien, est de la génération suivante, mais il connaît bien les Perses car il les a servis comme mercenaire lors de l'expédition des Dix Mille en 401 (relatée dans l'Anabase). En revanche, ils ne possèdent pas de cavalerie. Mardonios doit donner l'ordre de la retraite, ce qui lui vaut d'être temporairement relevé de son commandement[50]. Artaphèrne accepte mais les Perses et les Milésiens se querellent et échouent à renverser la rébellion. Cette révolte serait responsable de la défaite de Xerxès tout comme la révolte égyptienne empêcha son père Darius de poursuivre ses conquêtes lors de la première guerre médique. De la même manière, des représentations artistiques des guerres médiques sont réalisées, alors que d'ordinaire les artistes grecs privilégient les conflits mythologiques. Surtout, leur flotte devint pour 75 ans, jusqu'au désastre d'Aigos Potamos, la grande puissance de la mer Égée et de la mer Noire[145]. Ainsi, Miltiade, après un échec devant Paros en 489 av. Le commandement des troupes est confié à deux Spartiates, le roi Léonidas Ier pour les fantassins et Eurybiade pour la flotte grecque[112]. Quant aux vainqueurs ils sont surpris par l'inaction des Perses et ne semblent pas comprendre dans un premier temps l'ampleur de leur succès. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. Le 27 août 479 av. Cependant, par crainte ou par intérêt, de nombreuses cités restent neutres et seules 31 d'entre elles s'engagent par serment dans une alliance défensive, la ligue hellénique, et préparent des contingents de soldats[94]. Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du Ve siècle av. La flotte compterait quant à elle environ 600 vaisseaux, fournis essentiellement par les Phéniciens, les Égyptiens et les Ioniens[78]. Par exemple, les Français de la période de la Révolution française face à la Première Coalition, ou les Espagnols faisant face à Napoléon Ier, ou encore à nouveau les Français au moment de leur rivalité puis de leur lutte contre l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale[167]. Plus déterminante encore selon lui fut la révolte de Babylone en août 479 qui força les Perses à combattre sur deux fronts, celui de Babylone étant privilégié car au centre de leur territoire[160]. Pendant le règne de Cyrus le Grand (qui d’après des historiens de l’Antiquité était né d’un père perse et d’une mère mède), les Perses ont commencé à dominer les Mèdes ; mais les deux peuples ont continué de former un empire commun. Les défections dans leurs rangs sont nombreuses. Cyrus a conquis l’Empire babylonien en 539 av. » Il décide de mener une invasion par terre et par mer. Athènes envoie 20 trières, suivie par Érétrie avec 5 autres, par reconnaissance pour Milet qui jadis l'avait aidée contre ses ennemis[39]. Pierre Briant, historien moderne de la Perse, souligne les erreurs tactiques commises par Xerxès et Mardonios, en particulier la mauvaise utilisation de leur cavalerie[159]. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier d'étendre son empire vers la Propontide (mer de Marmara) et le Pont-Euxin (mer Noire), entre autres pour contrôler les sources d'approvisionnement en blé, en or et en bois de construction navale[21]. La dernière modification de cette page a été faite le 6 février 2021 à 13:34. Cet état d'esprit est révélateur de la volonté des Perses de continuer le combat malgré le départ de Xerxès Ier. Les Perses comptent environ 20 000 hommes, sous les ordres du général mède Datis et du général Artaphène, neveu de Darius. À Chalcis, Eurybiade reprend confiance et remonte prendre sa garde à l'Artémision pour protéger les arrières de Léonidas. Thèbes, alliée des Perses, est prise rapidement et ses chefs sont exécutés. Mais les sources dont on dispose sont, pour une large part, les écrits d’auteurs grecs, tous postérieurs aux guerres médiques. Leur roi Léonidas part avec 4000 hoplites défendre le couloir des Thermopyles, passage de l’armée de Xerxès longeant la côté et aussi la flotte perse. À cette date, l'empire perse est à son apogée territoriale. 363 : L'empereur Julien envahit la Perse et défait les Perses devant les murs de leur capitale, Ctésiphon. L’armée athénienne n’attend pas derrière les remparts, 10 000 hoplites et quelques milliers d’esclaves libérés pour grossir l’infanterie, affrontent les perses à Marathon. Au centre le corps de bataille est dirigé par Achéménès, demi-frère de Xerxès, qui tient le rôle de Grand Amiral et dirige plus précisément les navires de Cilicie et de Lycie. Le théâtre grec comprend certaines « pièces d'actualité » commentant les événements à chaud, et donc particulièrement instructives pour l'étude des mentalités de l'époque[9]. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; il se conclut par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte. Elle a notamment publié C tésias de Cnide. L’empire Perse veut s’agrandir, il convoite les riches cités grecques disposant d’armées peu nombreuses. La victoire perse semble proche, Xerxès n'a mis que trois mois à atteindre Athènes depuis qu'il a passé les Dardanelles[123]. Sur terre, les Perses se préparent à assiéger la ville de Milet quand Charopinos, le frère d'Aristagoras, avec l'aide des contingents athéniens et érétriens, organise une diversion et ravage Sardes[40], sans arriver à prendre son acropole défendue par Artapherne lui-même[41]. Les haines ancestrales entre certaines cités et les intérêts immédiats poussent nombre de Grecs vers Xerxès[94]. La cité de Milet veut en profiter. 4 000 clérouques athéniens envoyés en renfort prennent la fuite et Erétrie se retrouve seule[56],[57]. Début octobre, laissant le commandement de son armée à Mardonios, son beau-frère, celui qui dirigeait déjà l'expédition de 492, Xerxès abandonne ses troupes pour retourner en Asie Mineure. À l'arrivée de Xerxès avec ses troupes d'élite, l'immense armée s'ébranle, rejoint Abydos puis franchit les ponts de bateaux le 10 mai. Les Spartiates et les autres péloponnésiens rentrent alors chez eux car ils jugent la victoire définitive, tandis que les Athéniens restent pour assiéger la ville. Contrairement aux Perses, les insurgés ont du mal à financer flottes et mercenaires[45]. Bien que Xerxès possède une armée de métier permanente, ses soldats proviennent de toutes les satrapies d'un immense empire multiethnique, leurs armes varient donc énormément selon les régiments : lances, massues, haches, épées à double tranchant en cuivre, arcs, javelots, dagues, etc.[88]. Cependant, si l'on excepte le sort de Milet, Darius use d'une modération relative : il impose un fort tribut aux cités mutines mais leur laisse l'autonomie[48]. Les causes profondes de la révolte sont d'ordre économique, social, politique et culturel. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. (sous le roi Xerxès). Home; About Us; Services; Referrals; Contact La Perse est immense, ses richesses, fantastiques et son art, raffiné. Simpliste et partiale, cette idée est cependant en partie reprise par les historiens militaires contemporains ; Hanson prétend ainsi qu'en « deux siècles, aucune phalange grecque ne put être vaincue par les troupes perses »[154], oubliant les victoires perses à Éphèse, aux Thermopyles et beaucoup d'autres au Ve et IVe siècles av. Début 498, la flotte grecque met en fuite la flotte phénicienne lors d'un premier combat sur les côtes de Pamphylie. Dans le même temps, de nombreuses cités soumises aux Perses se révoltent[140]. Marie-Claire Amouretti, François Ruzé, Philippe Jockey. Il est surtout trop occupé à lutter contre les Carthaginois, qui seront vaincus sur terre et sur mer à Himère[113]. Pour les Anciens, comme Thucydide et Hérodote, la prise de Sestos marque la fin des guerres médiques[142]. Darius 1er meurt de dysenterie en -486. Les effectifs des Perses sont estimés de 75 000 hommes (selon l'historien allemand Hans Delbrück) à 300 000 (pour Hanson)[80], mais le consensus moderne estime plutôt qu'ils se situent entre 300 000 et 500 000 hommes[79],[81]. Eschyle a combattu à Marathon et Salamine ; sa pièce Les Perses, écrite en 472 et célébrant la victoire athénienne, est jouée dans tout le monde grec, de la Sicile à l'Asie mineure[9]. La Perse. Mardonios, qui combat en première ligne face aux spartiates, meurt le crâne fracassé et aussitôt ses troupes se débandent[138]. Dans un premier temps, l'alliance multiplia les offensives en soutenant la révolte de l'Égypte contre Artaxerxès Ier (révolte d'Inaros qui s'acheva par un désastre) ou en envahissant Chypre en 450[147]. À l'inverse, d'autres insistent sur la supériorité de l'armement hoplite, avec son bouclier, sa lance en fer et sa cuirasse de bronze, ainsi que sur la discipline de la phalange[85],[86]. La supériorité militaire de la révolution hoplitique mise au point par les cités grecques est régulièrement avancée par les auteurs contemporains[156]. C’est le début des guerres médiques. Quant aux Cariens, ils sont vaincus sur la rivière Marsyas à l'automne 497, puis à Labranda lors de l'été 496, malgré l'aide des Milésiens. Plus que les chiffres, ce qui importe pour les contemporains de l'évènement est l'impression d'une levée en masse gigantesque : « L'Asie s'est vidée de tous ses mâles » écrit Eschyle dans sa tragédie Les Perses. Pausanias, régent de Sparte à seulement 20 ans et neveu de Léonidas Ier, partisan d'une action directe contre Mardonios, est nommé général en chef. Les guerres médiques sont initialement la conséquence de l'impérialisme perse, du fonctionnement économique et commercial grec et, dans une moindre mesure, des luttes politiques internes des cités[17],[18],[19],[20]. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. Aristagoras se tourne alors vers Athènes. Au printemps, Mardonios envahit alors de nouveau l'Attique, qui est une fois de plus évacuée par ses habitants, réoccupe Athènes et s'installe en Béotie. Les guerres médiques deviennent rapidement un sujet littéraire à Athènes, en premier lieu chez des auteurs tragiques. À l'automne 498, la révolte gagne Chypre, la Propontide, l'Hellespont jusqu’à Byzance, puis toute la Carie, satrapie située au sud de l'Ionie. Son fils Artaxerxés 1 er fait une trêve avec les Grecs en signant le traité de Callias en -449. De la campagne contre les Scythes, Darius tire la conclusion qu'il peut compter sur la fidélité des Grecs ioniens. En -491, des émissaires perses demandent aux cités grecques de se soumettre à l’hégémonie perse. Elle sert lors de la seconde guerre médique : désormais, les cités savent qu'elles peuvent battre les Perses sur le champ de bataille, et sans cette donnée morale, il est probable que la résistance à l'invasion de Xerxès dix ans plus tard aurait été bien moindre[66]. En 508, c'est l'île de Samothrace qui tombe sous le joug perse. Puis on pose des planches que l'on couvre de terre tandis que de hautes barrières de bois, servant de parapet, sont installées pour que les animaux ne soient pas effrayés par la vue de mer. Un coureur porte la bonne nouvelle à Athènes, sur plus de 32 km, et meurt d’épuisement. Xerxès est assassiné en -465 suite à une révolte de sa cour. Les textes perses à la disposition des historiens contemporains sont d'ordre administratif ou religieux ; ils n'offrent guère d'informations sur les guerres médiques, mais permettent parfois de recouper ou démentir les renseignements fournis par les Grecs[7], comme certaines tablettes de Persépolis relevant les voyages des fonctionnaires[12]. Il considère que l'avenir d'Athènes passe par la création d'une grande flotte permanente et par la construction d'un nouveau port plus profond et mieux abrité au Pirée[109]. Assaillie par une violente tempête au moment de doubler le cap du mont Athos, la flotte perd la moitié de ses navires. La cavalerie perse, à cheval et à chameau, pouvant aussi bien livrer des charges frontales que harceler l'ennemi avec arc et javelines, surclasse celle des Grecs. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour[125]. Des traitres ouvrent les portes de la cité. Alliée à la cité d’Athènes dans les batailles contre les perses, Erétrie voit 25 000 perses l’assiéger. Après la mort de Miltiade, les luttes politiques athéniennes opposent les démocrates menés par Thémistocle, parvenu au pouvoir juste après Marathon, et des aristocrates comme Xanthippe, le père du futur Périclès, et Aristide, plus modéré. Une bataille navale opposant environ 350 navires grecs à 600 navires phéniciens, égyptiens et chypriotes se déroule au large de l'îlot de Ladé durant l'été 494[46]. DESCRIPTION. Grâce à l'aide de la marine phénicienne[52], la domination perse est ainsi établie relativement aisément sur les Cyclades[53]. Il laisse cependant son armée aux abords de la Grèce. Sparte, dont l'armée est considérée comme la plus puissante[111], préside le congrès. En 480, Athènes possède la plus puissante flotte de Grèce, 200 trières prêtes à prendre le large[110]. Sa flotte de guerre perse comprend les Phéniciens de Tyr, Sidon dirigés par les généraux perses Mégabaze et Préxaspe. J.-C.). Les guerres perses sont généralement datées de 492 à 449/448 av. Beaucoup changent de camp tout au long de la guerre[75]. Par la suite, les guerres médiques restent importantes dans la mémoire et l'identité d'Athènes. Ensuite l'armée se dirige vers Sestos, puis Doriscos où le 16 juin s'opère la jonction avec la flotte[107]. °C J.-C. (date la plus communément admise) sur une plage d'environ quatre kilomètres de long qui borde la plaine de Marathon, dans le dème du même nom, à quarante kilomètres d'Athènes. Il obtient que le produit de la ferme des mines, environ 50 à 100 talents par an, soit consacré à la construction de cette flotte. Artapherne accepte, mais au cours de l'expédition, Perses et Milésiens se querellent : leurs divisions les forcent à se replier après quatre mois de siège[35]. Les Perses, malgré l'échec indéniable de l'invasion, restèrent encore un empire puissant, objet de crainte et d'admiration par les Grecs qui continuaient à parler du « grand roi » (Megas Basileus, Μέγας Βασιλεύς) pour désigner le souverain achéménide. Une fois sur place, ils se rendent compte que les Perses l'ont déjà retiré et se sont retranchés à Sestos sur la rive européenne du détroit, ville d'où Xerxès était parti à la conquête de la Grèce trois ans plus tôt. Lentement mais systématiquement, les corps de troupes perses reconquièrent une à une les cités rebelles. El pasado legendario como fuente de autoridad., 2004, Madrid, Espagne. Babylone est ne proie à des révoltes menaçant le pouvoir suprême du grand roi. C'est la même idée que développe un siècle plus tard Isocrate en appelant les Grecs au panhellénisme, seul moyen d'anéantir les Perses[158]. Au XXe siècle, l'historien américain Peter Green a beaucoup insisté sur ce paramètre dans son ouvrage Les Guerres médiques[17]. Le moment est peu propice, car Sparte est divisée par la rivalité de ses deux rois Cléomène Ier et Démarate[Note 1]. Démosthène l'utilise pour justifier la résistance à Philippe II de Macédoine, tandis que ses opposants s'en servent pour justifier le panhellénisme et une expédition contre les Perses. Max: 15 °C | La combinaison des deux expéditions en 480, celle de Xerxès et celle des Carthaginois sur Agrigente et Syracuse, n'est pas une simple coïncidence et relève d'un plan habilement mis au point[92]. Malgré la perte d'une partie de leur flotte, les immenses ressources de l'empire peuvent permettre la construction de nombreux navires alors que pour les Grecs, la destruction des chantiers de l'Attique est une perte irremplaçable. À cela s'ajoutaient quelque 20 000 à 60 000 cavaliers divisés en six corps d'armée. Cimon, le fils de Miltiade, pourtant l'un des adversaires de Thémistocle, dépose son ex-voto sur l'Acropole pour bien signifier que le temps de l'« Union Sacrée » est venu et qu'il est temps de combattre non pas à cheval mais sur les vaisseaux[Note 9]. Sur un total d'environ 30 000 citoyens selon Raoul Lonis (, « attira les citoyens d'Athènes vers la marine en leur assurant que par elle ils parviendront non seulement à se défendre contre les Barbares mais que plus tard, ils dicteront la loi aux autres Grecs ». La population est déportée en Mésopotamie. De nombreuses cités grecques reçoivent des ambassadeurs demandant « la terre et l'eau », c'est-à-dire leur soumission. Enfin, les marais sont nombreux et forment un obstacle supplémentaire. Ainsi, Ctésias évoque 800 000 hommes et 1 000 trières[76]. Celui-ci sollicite l'autorisation et l'aide d'Artapherne, frère du Grand Roi Darius Ier et satrape de Lydie, l'une des provinces de l'empire[34]. En effet, les premiers combats sont favorables aux Ioniens. C'est pourtant Milet qui se trouve à l'origine du soulèvement de 499. Après la conquête des cités grecques d'Asie par Cyrus, l'écrasement de leur révolte sous Darius suivi de la soumission de la mer Égée et de la moitié de la Grèce continentale lors de la première guerre médique, la soumission de nombreuses cités à Xerxès et même l'engagement de leurs forces dans son armée au début de la seconde guerre, il est difficile d'expliquer l'échec de l'invasion en 479. Une fois le débarquement repoussé, les Grecs doivent rentrer précipitamment à Athènes pour empêcher que la flotte perse ne s'en prenne à la ville laissée sans défense[Note 5]. Les Perses alliés aux Phéniciens matent les cités ioniennes malgré l’intervention de navires grecques. Selon l'historien de la Perse Pierre Briant, toutes ces estimations manqueraient de fondement et l'« argument de vraisemblance » ne peut se transformer en donnée historique[78]. Théoriquement, la domination perse n'est pas écrasante. Il est tolérant envers le christianisme et entretient de bonnes relations avec les Romains. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes d'Ionie (donc grecques), du Pont et de Carie dirigées par un prince achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire, reine d'Halicarnasse. Mais la grande œuvre traitant des guerres médiques est Les Perses d'Eschyle, qui avait lui-même combattu durant ces conflits, et dont le chœur était financé par Périclès. De plus, l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, ne permet pas les combats au corps à corps. 14 En 500, son peuple chasse les aristocrates qui la dirigent. Constatant l'échec de la manœuvre, les Perses renoncent à débarquer et battent en retraite[65].