Cette identification reste cependant douteuse[28] dans la mesure où l'Allégorie de la Tempérance représente une femme coupant le vin avec de l'eau, et non confectionnant une sorte de porridge ou de pain perdu[29] à partir de pain et de lait, comme c'est manifestement le cas dans le tableau de Vermeer. Le nom de la marque, qui figurait sur le catalogue du groupe Nestlé, remonte aux années 1870. Elle a enfilé des morsmouwen[3], pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. Son buste est enserré dans un corsage jaune chamois fermement attaché au milieu de sa poitrine, ce qui souligne la robustesse de sa corpulence. Elle a enfilé des morsmouwen, pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. Considéré comme l’un des Les plus belles peintures de tous les temps , et un chef-d’œuvre de Art de la réforme protestante . ». L'œuvre compte parmi les plus célèbres de Vermeer, et même de l'histoire de la peinture — son utilisation à des fins commerciales n'étant sûrement pas étrangère à sa grande popularité en France. Artiste : Johannes Vermeer, 1632 - 1675, artiste peintre du mouvement baroque Oeuvre : La Laitière, 1658, Rijksmuseum, Amsterdam Marque : La Laitière, marque commercialisée par Chambourcy (Nestlé) Agence : Effivente, Philippe Auroir C'est en 1971 que Nestlé lance sa marque française "La Laitière". L'iconographie biblique est à ce titre abondante pour attribuer des connotations sacrées aux motifs du lait (par exemple, « lait pur de la parole[18] », ou « premier élément des révélations de Dieu[19] ») et du pain (Christ se qualifiant comme « pain de vie[20] », ou allusion eucharistique, etc.). La cuisinière de Gérard Dou, en effet, interpelle directement le spectateur en levant les yeux vers lui, et ce regard peut être interprété comme une invitation impudique à venir partager, non seulement le repas qu'elle prépare, mais aussi ses appas, à la différence de la laitière concentrée sur son ouvrage, les yeux baissés, ignorant ce qui l'entoure. Dans leur Histoire de la peinture flamande, depuis le XVIIe siècle publiée en 1816, Roeland van Eynden et Adriaan van der Willigen décrivent, à l'article « Vermeer », le peintre en ces termes : « On pourrait également appeler Johannes Vermeer le Titien de l'école hollandaise des peintres contemporains. There's a bit of mystery about her for modern audiences. Signature: Pas signé. Pour des raisons de stratégie internationale, la marque Chambourcy a définitivement disparu des emballages en 1996 au profit de Nestlé. Un repentir a révélé qu'un panier de linge occupait d'abord cette place : son anse est d'ailleurs encore visible sur le mur blanc, juste au-dessus de la chaufferette. Si l'usage de la camera obscura par Vermeer est aujourd'hui largement reconnu, l'idée d'une simple reproduction d'un effet visuel, obtenu à l'aide d'un accessoire scientifique, a été contestée[45]. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière[2]. Le tableau à analyser est donc « la Laitiere » par l'artiste Johannes Vermeer de Delft. ". Même peinture laiteuse, même touche aux petits damiers de couleur fondus dans la masse, même égrenure beurrée, même empâtement rugueux sur les accessoires, même picotement de bleus, de rouges francs dans les chairs, même gris de perle dans les fonds[60]. En 1719, La Laitière est appelée « la fameuse Laitière de Vermeer de Delft [82] », et le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, mentionne ce même tableau dans le « Cabinet de M. Le Brun », à l'occasion d'un voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781 [83]. La laitière de Jan Vermeer Vedette publicitaire des produits laitiers: La laitière 1658. Le marchand d'art Jer. Pour certains critiques, La laitière présente au spectateur un modèle de vertu, incarnant le type de la « servante pieuse[17] » louée dans les opuscules édifiants de l'époque. Le cadrage choisi par Gérard Dou, qui place le spectateur de l'autre côté du plan de travail, établit une relation de proximité bien différente de l'impression contradictoire d'intimité et de distance respectueuse qu'impose le dispositif mis en œuvre par Vermeer. La partie gauche du mur du fond, et le mur de gauche, sont quant à elles rejetées dans une ombre légère. Le célèbre tableau « La laitière » peint par Johannes Vermeer vers 1658 qui repose depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam, devient un nouveau sketch du Palmashow. La Laitière Johannes Vermeer (1632-1675) 10-01-2017 à 15:32:14 ... devant une plinthe en carreaux de Delft, spécialité de la ville de Vermeer. Mais c'est aussi le traitement si particulier de la lumière, associée à celle de « la Révélation[21] », qui a fait infléchir le sens des œuvres de Vermeer vers une interprétation chrétienne, et plus particulièrement catholique : les taches lumineuses constellant le pain sur la table lui confèrent en effet une dimension quasi spirituelle, de même que le mince filet au blanc de plomb soulignant le contour droit de la silhouette de la laitière — inexplicable d'un point de vue réaliste — donne à celle-ci une « qualité légèrement rayonnante »[22], comme une aura sacrée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le texte intégral de l'article est ici →, {{$parent.$parent.validationModel['duplicate']}}, dernière édition: 16 mai, 2018 par xennex, 1-{{getCurrentCount()}} sur {{getTotalCount()}}, https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Laitière. En montrant une servante au travail, dans un intérieur humble, le tableau appartient aux scènes de genre, un genre alors en vogue dans la Hollande du XVIe siècle. Celui-ci protège sa robe rouge, dont la lourdeur des plis verticaux suggère une étoffe grossière, sûrement de laine. Les deux motifs de la plinthe ont également permis[12] d'échafauder un ingénieux scénario qui viendrait rendre compte des sentiments de la laitière : celle-ci s'abîmerait dans une rêverie songeuse, le cœur rempli d'amour pour son mari absent, figuré le voyageur, visé par Cupidon. Ce fut elle qui eut le courage de s'interposer quand Willem violenta sa sœur, « enceinte au dernier degré[7] ». À la différence de l'élégant damier noir et blanc recouvrant les sols des intérieurs bourgeois, celui-ci est traité dans un brun rougeâtre uniforme, plancher pour les uns, tomettes de terre cuite pour les autres, et plus vraisemblablement encore, simplement fait de terre battue. Nul ne peut savoir réellement ce que pense la femme, et la fascination que ce tableau exerce pourrait tenir au fait qu'il résiste justement aux discours savants, pour demeurer ouvert à un investissement personnel de la part du spectateur. Le sol de la pièce n'est visible que dans un mince rectangle situé dans l'angle inférieur droit de la pièce. La Laitière a de nombreuses cousines Comme le montre l'exposition du Louvre, Vermeer ne travaillait pas seul, isolé dans son atelier. La marque La Laitière[63] est apparue sur le marché en France en 1973 pour la sortie du premier yaourt nature au lait entier en pot de verre, commercialisé par Chambourcy, filiale du groupe Nestlé. Mais ce titre n'est pas exact car une laitière est une personne qui livre à domicile le lait en provenance de la ferme. Sur cette table se trouvent, au plus près de l'espace du spectateur, une corbeille d'osier tressé contenant une miche de pain ronde, entière, et derrière elle, à gauche, un morceau de pain noir découpé. Elle reprend une partie du tableau de Vermeer avec le personnage de la laitière qui est un référent culturel et met ainsi en avant un savoir-faie de … Mohamed is deeply shaken when his oldest son Malik returns home after a long journey with a mysterious new wife. La Laitière de Vermeer recouvre les murs de l’hexagone. Twee der van hem meest bekende schilderijen kunnen daarvoor ten bewijze dienen. On pourrait aussi y voir un message moralisateur, prévenant la jeune femme des tentations amoureuses, que le vagabond désigne le mari absent ou un homme qu'elle rencontrera bientôt au hasard des routes[39]. La Laitière peinte par Jan Vermeer en 1658 devient l’icône de la marque. Musique – école Des chansons et musiques du CP au CM2 par thèmes et/ou par niveaux Et le tableau est suffisamment remarquable pour que le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, le mentionne (« Une femme transvasant du lait d'un récipient à l'autre ») dans la collection Jan Jacob de Bruijn (« The Cabinet of M. Le Brun »), attribué à « D. Vandermeere », lors de son voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781[52]. Dans le roman publié en 2000, La Jeune Fille à la perle, qui raconte l'histoire d'une jeune servante employée par Vermeer et qui s'éprend de celui-ci, Tracy Chevalier imagine — à la suite de l'étude de John Michael Montias — que la femme du tableau est Tanneke, une autre servante du peintre et de sa femme, et qui est très flattée de l'honneur que lui fait son maître en la choisissant pour modèle. La Laitière apparaît alors, associée au yaourt, lors d'une campagne d'affichage et d'abribus, et, animée, dans un spot publicitaire télévisé diffusé en 1974, s'achevant sur le slogan suivant : « La Laitière, un chef-d'œuvre de Chambourcy ». Depuis 2006, la marque fait partie de la coentreprise entre les groupes Nestlé et Lactalis, Lactalis Nestlé Produits Frais. Il est le commissaire de l’exposition «Vermeer et les maîtres de la peinture de genre », organisée en partenariat avec la National Gallery of Ireland (Dublin) et la National Gallery of Art (Washington). En bras de chemise, elle incarne le travail domestique, la confection d'un plat à base de lait, dans lequel elle s'absorbe. La radiographie de la toile a en outre révélé un repentir : Vermeer avait d'abord représenté, derrière la laitière, un large cadre, ou une carte géographique[10] (à la manière de celle des Provinces-Unies que l'on voit dans L'Art de la peinture), ce qui se serait mal expliqué dans un milieu aussi humble[9]. Cette dernière était en effet couramment associée au désir dans la mesure où elle réchauffait, non seulement les pieds, mais aussi les dessous féminins. Pourtant, John Michael Montias[6] veut y reconnaître Tanneke Erverpoel, la domestique qui fut, au début des années 1660, au service de Maria Thins, la belle-mère de Jan et la mère de Catharina et Willem. À la mort de celui-ci en 1695, quarante tableaux, dont les vingt et un Vermeer autrefois acquis par van Ruijven, sont vendus aux enchères. Je pensai qu'elle m'avait aussi reconnu et elle me regardait, en effet, avec une attention qui n'était peut-être causée que par l'étonnement que lui causait la mienne. [57] Il y remet en cause la valeur de plusieurs œuvres, dont La Laitière, doutant du fait que les trente-neuf tableaux aient également leur place au Rijksmuseum. Voir plus d'idées sur le thème la laitière, johannes vermeer, peinture flamande. Le tableau est exposé au musée du Louvre du 22 février au 22 mai 2017. Les lignes de fuite, que marquent surtout les horizontales du quadrillage vitré de la fenêtre, se rejoignent en un point situé exactement à l'aplomb du filet de lait, au-dessus du poignet droit de la laitière. Au 17e siècle, le premier titre du tableau était Une servante versant du lait. Musée de Rijksmuseum, Amsterdam. Le célèbre tableau La Laitière fut peint vers 1660 par Johannes Vermeer à l’âge de 28 ans. Son buste est enserré dans un corsage jaune chamois fermement attaché au milieu de sa poitrine, ce qui souligne la robustesse de sa corpulence. C'était une laitière qui vint d'une ferme apporter un supplément de crème à l'hôtel. En étant insérée dans la publicité, La Laitière est devenue un objet de marketing. À la suite des « Kitchen Pieces » et des peintures de genre hollandaises qui font des servantes, et notamment des cuisinières, des filles de petite vertu, une partie de la critique voit dans La Laitière un « discret objet du désir[34] », dont la sensualité irradie l'œuvre pour s'adresser au spectateur masculin — en premier lieu Pieter van Ruijven, le commanditaire du tableau. Car la fenêtre présente un carreau cassé, et le mur en dessous de celle-ci est rongé de traces brunes d'humidité. [...] Je me disais que ces rencontres me faisaient trouver encore plus beau un monde qui fait ainsi croître sur toutes les routes campagnardes des fleurs à la fois singulières et communes, trésors fugitifs de la journée, aubaines de la promenade, dont les circonstances contingentes qui ne se reproduiraient peut-être pas toujours m'avaient seules empêché de profiter, et qui donnent un goût nouveau à la vie[62]. Car Vermeer ne peint pas à proprement parler une « laitière », mais bien une jeune servante qui s'applique, ponctuellement, à verser du lait pour confectionner un plat, et qui possède toute la fraîcheur et la sensualité — involontaires ? Elle apparaît d'ailleurs[36] dans le livre d'emblèmes Sinnepoppen de Roemer Visscher, paru en 1614[37], où, appelée « Mignon des dames » (en français dans le texte), elle est le symbole de l'ardeur des jeunes hommes courtisant leurs amantes.